PROTECTORATS, recueil de nouvelles (2023)
Auteure : Ray NAYLER
Ray Nayler est l'auteur du roman acclamé par la critique et lauréat du prix
Locus, The Mountain in the Sea,
publié aux États-Unis par MCDxFSG et au Royaume-Uni par Weidenfeld &
Nicolson. Le Washington Post a qualifié Mountain de "(un) début poignant
et époustouflant" et Slate l'a qualifié de "(un) roman
merveilleux". David Mitchell, auteur de Cloud Atlas, a déclaré : « J'ai
adoré le cerveau et le cœur de ce roman, ses pièges cachés, sa propulsion pure,
sa construction ingénieuse du monde et la pureté de son engagement envers des
idées lumineuses. » Évalué positivement dans le New York Times, The New Yorker,
The Guardian, Publisher's Weekly (critique étoilée) et bien d'autres, The Mountain in the Sea a été le
meilleur livre de l'année au Times ainsi que sur Amazon et Slate. La montagne dans la mer a été
finaliste pour le prix Nebula et pour le prix Ray Bradbury du LA Times Book
Awards pour la science-fiction, la fantaisie et la fiction spéculative.
Le deuxième livre de Ray, la nouvelle The
Tusks of Extinction, a été publié en janvier 2024 par Tordotcom. Le
Washington Post l'a qualifié de "à la fois époustouflant et
déchirant" et Publishers Weekly a déclaré que Tusks est "passionné et
impressionnant... une fiction climatique sans compromis qui frappe comme une
lance dans les tripes".
Traduction : Henry-Luc
PLANCHAT
Editeur : LE BELIAL et QUARANTE-DEUX
Illustration de
couverture : MANCHU
Sortie : Septembre
2023
430 Pages
Prix : 24.90 €
Ma P.A.L. ne désemplit
pas, et mes chroniques prennent alors trop de retard.
Je vous livre donc
les titres qui m’ont « accroché », en attendant de développer plus avant
mes textes.
Proposé par Ellen HERTZFELD
ET Dominique MARTEL, ce recueil de nouvelles, éditées entre 2015 et 2022, permet
de se familiariser avec cet auteur anglo-saxon, encore peu connu chez nous.
Malgré une carrière déjà riche de prix divers et de textes depuis 1996. Mais un
seul roman qui devrait paraître prochainement aux éditions LE BELIAL, LA MONTAGNE DANS L’OCEAN.
4ème de couverture :
« Rappelez-moi
comment vous êtes morte ?
–
À quel moment ?
–
La dernière fois. »
Irem
avait l’impression que sa nouvelle main, qui tapotait la table comme un
sémaphore courroucé, appartenait à quelqu’un d’autre. Elle n’avait pas encore
pris ses marques dans le vacant que l’Institut lui avait attribué. Il lui
paraissait flasque, comme une salopette trop grande. Elle passa la langue
derrière des dents qui n’étaient pas les siennes et poussa un soupir…
Né
au Québec, mais ayant grandi en Californie, Ray Nayler a vécu et travaillé à
l’étranger pendant deux décennies – en Russie, au Turkménistan, au Tadjikistan,
au Kazakhstan, au Kirghizistan, en Afghanistan, en Azerbaïdjan, au Viêt Nam et
au Kosovo, autant de pays dont il maîtrise la langue. Diplômé de la School of
Oriental and African Studies de Londres, il est actuellement chercheur invité à
l’Institute for International Science and Technology Policy de l’université
George Washington. Annoncé en France aux éditions du Bélial’, The Mountain in the Sea, son premier roman, a été célébré par une critique
incandescente — de Jeff VanderMeer à David Mitchell — et vient de remporter le
prix Locus.
Sans
équivalent en langue anglaise, le présent recueil, composé avec l’exigence
coutumière de la collection « Quarante-Deux », est l’acte de
naissance, aux yeux des lecteurs francophones, d’un auteur de science-fiction
contemporain essentiel.
Extrait de la nouvelle "Les Hirondelles des tempêtes" :
« Ensuite, ils s’étaient laissés
glisser dans le silence douillet d’une véritable amitié. Le soleil couchant sur
la prairie, la route qui pointait vers un horizon de nuages roses et d’herbes
violette.
Bien entendu, tous deux continuèrent de dire aux gens ce qu’ils
avaient vu. Ils continuèrent d’écrire des articles, de donner des conférences,
de participer à des tables rondes, d’apparaître en qualité d’experts de l’environnement
dans les médias. Ils continuèrent de se battre.
Et le niveau de l’océan augmenta.
Et les forêts brûlèrent. »
Revue de presse (site LE BELIAL)
« Intelligent,
touchant, poignant et à lire absolument. » RSF Blog
« Ici et
ailleurs, dans le monde de la soucoupe et dans le nôtre à la fois, entre
essence et incarnation, les textes de Nayler résident dans l’entre-deux liminal
où se loge ce qu’on peut appeler sans hésitation l’excellente littérature
SF. » Quoi de neuf sur ma pile
« Ray Nayler
intègre la science-fiction à tous les étages. Aussi à l’aise dans le registre
anthropotechnique, que dans les textes humanistes des grands auteurs des
décennies 50-60, on attend impatiemment le déploiement de son talent dans le
format romanesque. » Soleil vert
« Protectorats est
un recueil magistral qui permet de découvrir un auteur talentueux qu’on espère
lire à nouveau. On ne peut que souligner la qualité éditoriale de cet ouvrage
et la manière dont les nouvelles sont agencées, formant ainsi un fix-up. Chacun
des textes a un intérêt particulier, une ambiance propre, mais mis ensemble ils
offrent un univers passionnant, uchronique et qui évolue sur de nombreuses
années. » Au Pays des Cave Trolls
« Protectorats marque
la naissance d’un auteur de science-fiction incontournable. Ray Nayler sonde
notre mémoire et nos souvenirs, opère au cœur de ce qui nous semble humain et
de ce qui l’est sans que nous le sachions, voyage vers l’espace et l’ailleurs
pour jouer avec nos perceptions limitées. C’est grand, redoutablement
intelligent et simplement indispensable. » Just A Word
« Même s’il
s’essaie à une très grande variété de styles et de sujets avec des idées de
hard SF particulièrement intéressante (…), Ray Nayler excelle surtout dans la
restitution d’une atmosphère et de sentiments. Il place le plus souvent ses
histoires dans le Protectorat d’Istanbul et la ville devient un personnage à
part entière au même plan que les humains, les vacants et les androïdes qui la
peuplent. Son passé et son futur se mêlent dans une atmosphère nostalgique. Et
l’écriture de ce Ray en rappelle un autre bien plus ancien, un certain Ray Bradbury,
à la fois dans ses Chroniques martiennes que dans son Homme
illustré. Au final, ce Protectorats est une belle occasion
de découvrir un nouvel auteur. » De
l'autre côté des livres