mercredi 20 mars 2024

AU PAYS DE MA P.A.L., PROTECTORATS de RAY NAYLER

 


PROTECTORATS,  recueil de nouvelles (2023)

Auteure : Ray NAYLER 


Ray Nayler est l'auteur du roman acclamé par la critique et lauréat du prix Locus, The Mountain in the Sea, publié aux États-Unis par MCDxFSG et au Royaume-Uni par Weidenfeld & Nicolson. Le Washington Post a qualifié Mountain de "(un) début poignant et époustouflant" et Slate l'a qualifié de "(un) roman merveilleux". David Mitchell, auteur de Cloud Atlas, a déclaré : « J'ai adoré le cerveau et le cœur de ce roman, ses pièges cachés, sa propulsion pure, sa construction ingénieuse du monde et la pureté de son engagement envers des idées lumineuses. » Évalué positivement dans le New York Times, The New Yorker, The Guardian, Publisher's Weekly (critique étoilée) et bien d'autres, The Mountain in the Sea a été le meilleur livre de l'année au Times ainsi que sur Amazon et Slate. La montagne dans la mer a été finaliste pour le prix Nebula et pour le prix Ray Bradbury du LA Times Book Awards pour la science-fiction, la fantaisie et la fiction spéculative.


Le deuxième livre de Ray, la nouvelle The Tusks of Extinction, a été publié en janvier 2024 par Tordotcom. Le Washington Post l'a qualifié de "à la fois époustouflant et déchirant" et Publishers Weekly a déclaré que Tusks est "passionné et impressionnant... une fiction climatique sans compromis qui frappe comme une lance dans les tripes".

 


Traduction : Henry-Luc PLANCHAT 

Editeur : LE BELIAL et QUARANTE-DEUX

Illustration de couverture : MANCHU

Sortie : Septembre 2023 

430 Pages

Prix : 24.90 €

 

Ma P.A.L. ne désemplit pas, et mes chroniques prennent alors trop de retard.

Je vous livre donc les titres qui m’ont « accroché », en attendant de développer plus avant mes textes.

Proposé par Ellen HERTZFELD ET Dominique MARTEL, ce recueil de nouvelles, éditées entre 2015 et 2022, permet de se familiariser avec cet auteur anglo-saxon, encore peu connu chez nous. Malgré une carrière déjà riche de prix divers et de textes depuis 1996. Mais un seul roman qui devrait paraître prochainement aux éditions LE BELIAL, LA MONTAGNE DANS L’OCEAN.

 

4ème de couverture :

« Rappelez-moi comment vous êtes morte ?
– À quel moment ?
– La dernière fois. »
Irem avait l’impression que sa nouvelle main, qui tapotait la table comme un sémaphore courroucé, appartenait à quelqu’un d’autre. Elle n’avait pas encore pris ses marques dans le vacant que l’Institut lui avait attribué. Il lui paraissait flasque, comme une salopette trop grande. Elle passa la langue derrière des dents qui n’étaient pas les siennes et poussa un soupir…

Né au Québec, mais ayant grandi en Californie, Ray Nayler a vécu et travaillé à l’étranger pendant deux décennies – en Russie, au Turkménistan, au Tadjikistan, au Kazakhstan, au Kirghizistan, en Afghanistan, en Azerbaïdjan, au Viêt Nam et au Kosovo, autant de pays dont il maîtrise la langue. Diplômé de la School of Oriental and African Studies de Londres, il est actuellement chercheur invité à l’Institute for International Science and Technology Policy de l’université George Washington. Annoncé en France aux éditions du Bélial’, The Mountain in the Sea, son premier roman, a été célébré par une critique incandescente — de Jeff VanderMeer à David Mitchell — et vient de remporter le prix Locus.

Sans équivalent en langue anglaise, le présent recueil, composé avec l’exigence coutumière de la collection « Quarante-Deux », est l’acte de naissance, aux yeux des lecteurs francophones, d’un auteur de science-fiction contemporain essentiel.

 

Extrait de la nouvelle "Les Hirondelles des tempêtes" :

 « Ensuite, ils s’étaient laissés glisser dans le silence douillet d’une véritable amitié. Le soleil couchant sur la prairie, la route qui pointait vers un horizon de nuages roses et d’herbes violette.

Bien entendu, tous deux continuèrent de dire aux gens ce qu’ils avaient vu. Ils continuèrent d’écrire des articles, de donner des conférences, de participer à des tables rondes, d’apparaître en qualité d’experts de l’environnement dans les médias. Ils continuèrent de se battre.

Et le niveau de l’océan augmenta.

Et les forêts brûlèrent. »

 

Revue de presse (site LE BELIAL)

« Intelligent, touchant, poignant et à lire absolument. » RSF Blog

« Ici et ailleurs, dans le monde de la soucoupe et dans le nôtre à la fois, entre essence et incarnation, les textes de Nayler résident dans l’entre-deux liminal où se loge ce qu’on peut appeler sans hésitation l’excellente littérature SF. » Quoi de neuf sur ma pile

« Ray Nayler intègre la science-fiction à tous les étages. Aussi à l’aise dans le registre anthropotechnique, que dans les textes humanistes des grands auteurs des décennies 50-60, on attend impatiemment le déploiement de son talent dans le format romanesque. » Soleil vert

« Protectorats est un recueil magistral qui permet de découvrir un auteur talentueux qu’on espère lire à nouveau. On ne peut que souligner la qualité éditoriale de cet ouvrage et la manière dont les nouvelles sont agencées, formant ainsi un fix-up. Chacun des textes a un intérêt particulier, une ambiance propre, mais mis ensemble ils offrent un univers passionnant, uchronique et qui évolue sur de nombreuses années. » Au Pays des Cave Trolls

« Protectorats marque la naissance d’un auteur de science-fiction incontournable. Ray Nayler sonde notre mémoire et nos souvenirs, opère au cœur de ce qui nous semble humain et de ce qui l’est sans que nous le sachions, voyage vers l’espace et l’ailleurs pour jouer avec nos perceptions limitées. C’est grand, redoutablement intelligent et simplement indispensable. » Just A Word

« Même s’il s’essaie à une très grande variété de styles et de sujets avec des idées de hard SF particulièrement intéressante (…), Ray Nayler excelle surtout dans la restitution d’une atmosphère et de sentiments. Il place le plus souvent ses histoires dans le Protectorat d’Istanbul et la ville devient un personnage à part entière au même plan que les humains, les vacants et les androïdes qui la peuplent. Son passé et son futur se mêlent dans une atmosphère nostalgique. Et l’écriture de ce Ray en rappelle un autre bien plus ancien, un certain Ray Bradbury, à la fois dans ses Chroniques martiennes que dans son Homme illustré. Au final, ce Protectorats est une belle occasion de découvrir un nouvel auteur. » De l'autre côté des livres

 

 


AU PAYS DE MA P.A.L., LE VOYAGE DE SHUNA de MIYAZAKI

 


LE VOYAGE DE SHUNA (1983)

Auteur : Hayao MIYAZAKI


Hayao Miyazaki (宮崎 駿Miyazaki Hayao?), né le  à Tokyo, est un animateurréalisateurproducteurscénaristeécrivain et mangaka japonais. Cofondateur du Studio Ghibli avec Isao Takahata, il obtient une renommée internationale grâce à son talent de conteur et ses films d'animation. Il est considéré comme l'un des cinéastes les plus accomplis de l'histoire de l'animation.

Traduction : Léopold DAHAN  

Editeur : SARBACANE

Sortie Novembre 2023

160 pages, 25 €

 

Merci à Pascal et Martine de m’avoir permis de lire cet ouvrage !

Ma P.A.L. ne désemplit pas, et mes chroniques prennent alors trop de retard.

Je vous livre donc les titres qui m’ont « accroché », en attendant de développer plus avant mes textes.

LE VOYAGE DE SHUNA est un roman graphique de toute beauté par le créateur de Totoro, Chihiro. Un univers emplit de magie et de propos écologiques bien avant l’heure. Après NAUSICAA, on retrouve l’univers graphique de MIYAZAKI.

 



4ème de couverture :

Attention, chef-d’oeuvre !

Shuna, prince d’une contrée pauvre, regarde, impuissant, ses sujets souffrir de la faim et se tuer à la tâche. Comment faire pousser les céréales que leur terre, stérile, leur refuse ?

Un beau jour, un voyageur évoque une graine dorée miraculeuse, qui fait onduler les plaines en longues vagues fertiles. Elle proviendrait d’un pays lointain, à l’Ouest, peuplé d’esprits hostiles à l’homme – dont nul n’est jamais revenu.

En dépit des soupirs des anciens et des larmes de son père, Shuna se lance vers cet Eldorado sur son fidèle yakkuru, dans l’espoir d’y trouver de quoi sauver son peuple.

En chemin, il libère une jeune esclave, Thea, et sa petite soeur, retenues prisonnières par des trafiquants d’hommes. Poursuivi par leurs ennemis, Shuna confie les deux filles à son yakkuru, qui file avec elles vers le Nord tandis qu’il continue seul, à pied, vers l’Ouest. Quand il atteint enfin la terre des êtres divins, ce qu’il y voit le changera à jamais.

Thea reverra-t-elle Shuna ? Et le jeune prince au cœur d’or ramènera-t-il la précieuse céréale ?

Livre en partenariat avec France Inter




 



 

Le maître japonais nous enchante

Télérama

 

Quel talent ! …c’est prodigieux ! Ce trait magnifique, ces aquarelles superbes… comme un trésor oublié

Nicolas Demorand, France Inter

 

Le génie en germe de Hayao Miyazaki

Libération

 

Incontournable !

Le Figaro

 

Un petit chef-d’œuvre inclassable

La Croix…

 


lundi 18 mars 2024

SUR LE DESSUS DE MA P.A.L, « SEMIA » ET LES I.A.

 







SEMIA (2022)

 

Auteure : Audrey GLOAGUEN

Audrey Gloaguen. 47 ans. Journaliste, réalisatrice de documentaires. Et écrivaine. Vient de publier son premier roman noir, Semia. « Bretonne » du 9-3, a atterri dans le Poitou. Itinéraire d’une enfant de la télé, dont la vie a changé ces dix dernières années.

Editeur : GALLIMARD Série Noire

Février 2022

545 Pages

Prix : 21.00 €

 

 

 

4ème de couverture :

« À la veille de Noël, le suicide collectif dans un centre commercial d’individus apparemment étrangers les uns aux autres, voilà de quoi attirer les médias charognards. Justement, la jeune journaliste Manhattan Caplan cherche à tout prix un scoop pour sauver son boulot et conserver la garde de son fils. De la banlieue parisienne à Aokigahara, la forêt des pendus du mont Fuji, son enquête la mène sur la piste d’un réseau social et d’un logiciel révolutionnaire baptisé SEMIA (Semantic Analysis) qui dresse un portrait psychologique des utilisateurs et suscite la convoitise jusqu’au sommet de l’État... »

 

Extrait : « … Vous connaissez Elizabeth Kübler-Ross ?... C’est une psychiatre suisse. Elle a théorisé les cinq phases émotionnelles par lesquelles passe une personne qui apprend le deuil de quelqu’un. D’abord, il y a le déni : on ne veut pas croire à ce décès.  Ensuite, la colère : on en veut à celui qui s’est suicidé ou qui est mort dans d’autres circonstances. Puis vient le temps de ce que la psychiatre appelle le marchandage : on refait le match, on se demande si on aurait pu faire quelque chose pour éviter ca. Viennent enfin la dépression puis l’acceptation… »

 

« Il y a une tristesse si profonde qu’elle ne peut prendre la forme des larmes. » (Murakami)

Polar noir sur fond politique.

Je recommande ce premier roman pour son atmosphère étouffante, entre vie professionnelle et vie personnelle,  dans laquelle se débat la jeune journaliste d’investigation ! Bientôt je quitterai à regret Manhattan Caplan et son enquête.


Extrait : " Un suicide collectif dans un centre commercial, c'est du jamais-vu. Une pensée étrange vient de lui traverser l'esprit. En ce samedi 22 décembre, Nowak a l'impression de voir une guirlande de Noël composée de corps humains. Dans ce temple de la consommation où l'on célèbre la joie d'acheter pour mieux faire oublier la tristesse des comptes en banque, cette guirlande-là ne fait pas très bon effet."


vendredi 15 mars 2024

AU PAYS DE MA P.A.L., LE PROGRAMME HARLOW

 


LE PROGRAMME HARLOW, tome 1 « AUX ORDRES » (2021)

Auteure : Louise CAREY


Nationalité : Royaume-Uni

Louise Carey est une autrice de fantasy et de science-fiction.

Sa carrière débute avec la co-écriture (avec ses parents Mike et Linda Carey) de deux romans, notamment "La Cité de soie et d’acier" ("The City of Silk and Steel", 2013) et "The House of War and Witness" (2016).

Elle est également autrice, avec son père, du roman graphique "Confessions of a Blabbermouth" (2007).

La trilogie "Le Programme Harlow" dont "Aux ordres" ("Inscape", 2021) est le premier tome, est sa première œuvre en solo.

Traduction : Florence BURY 

Editeur : L’ATALANTE

Illustration de couverture : Simon PRADES

Sortie : Février 2024

450 Pages



Merci à Julien GUERRY de m’avoir permis de lire cet ouvrage !

Ma P.A.L. ne désemplit pas, et mes chroniques prennent alors trop de retard.

Je vous livre donc les titres qui m’ont « accroché », en attendant de développer plus avant mes textes.

Commençons par ce premier tome d’une trilogie de science-fiction écrit par Louise CAREY, la fille de M.R. CAREY, auteur fameux de la trilogie de KOLI, ou « Celle qui a tous les dons ». Ils avaient collaboré sur le titre récent « La Cité de soie et d’acier ».  





 

4ème de couverture :

Attention : en franchissant cette porte, vous quittez la zone d’InTech. Un règlement communautaire différent peut s’appliquer, et la signature d’un accord de licence utilisateur distinct peut être exigée. Souhaitez-vous poursuivre ?

Tanta s’est entraînée toute sa vie pour cette première mission : diriger son équipe hors des frontières de sa corpo, InTech, afin de récupérer un disque dur volé. Rien de compliqué, sur le papier. L’attaque-surprise qui tue deux de ses collaborateurs lui prouve rapidement le contraire.

Déterminée à regagner l’estime de ses supérieurs, Tanta se lance à corps perdu dans la traque de son assaillant et des données qu’elle n’a pu récupérer lors de son échec. Son zèle la poussera à creuser là où il ne faut pas…

« Le futur dystopique de Louise Carey est d’un réalisme qui fait froid dans le dos. »
Claire North

 

Extrait : « Reprends-toi, Tanta, s’adjure-t-elle. Elle entend ces mots dans la voix de Jen, aussi clairement que si sa tutrice lui envoyait un message par neuroTchat. Cela aide un peu à apaiser son agitation, à lui rappeler ce qui importe vraiment. Elle a fait de l’excellent travail, et Jen est satisfaite. Et puis, ajoute une petite voix qui cette fois est la sienne, l’agente Das n’en est pas morte. »

« Ecriture habile au rythme magistral, une imagination débordante, roman absolument captivant de la première à la dernière page, « AUX ORDRES » est une explosion totale. » Joe HILL


(Les titres à suivre)







jeudi 29 février 2024

SWEET HARMONY, AU ROYAUME DES NANOS…

 


SWEET HARMONY (2020)

Auteure : Claire NORTH


Le premier roman de Catherine Webb, son véritable nom , Mirror Dreams, a été achevé quand elle avait 14 ans. Le livre a été publié en 2002 et a suscité des comparaisons avec Terry Pratchett et Philip Pullman. Elle a ensuite publié sept autres romans pour jeunes adultes sous son propre nom, ce qui lui a valu de nombreuses critiques élogieuses et deux nominations au Carnegie pour ses romans Timekeepers et The Extraordinary and Unusual Adventures of Horatio Lyle.

 

Alors qu'elle étudiait l'histoire internationale à la London School of Economics, elle a écrit une série de fantasy urbaine pour adultes, sous le nom de Kate Griffin. Après avoir obtenu son diplôme de la LSE, elle est allée à la Royal Academy for Dramatic Arts pour étudier le théâtre technique et la gestion de scène.

 Tout au long de sa formation, elle a continué à écrire et, tout en travaillant comme technicienne d'éclairage au Royal National Theatre, elle a écrit son premier roman sous le pseudo de Claire North, "Les quinze premières vies de Harry August", qui est devenu un best-seller de bouche à oreille et a été sélectionné pour le prix Arthur. Prix ​​C. Clarke.

 Depuis, elle a publié plusieurs romans extrêmement populaires et acclamés par la critique, a remporté le World Fantasy Award et le John W. Campbell Memorial Award, et a été présélectionnée pour le Sunday Times/PFD Young Writer of the Year Award, le Arthur C. Clarke Award, un Prix ​​Locus et prix Philip K. Dick.

 Catherine travaille actuellement comme conceptrice d'éclairage pour des concerts, enseigne l'autodéfense aux femmes et est fan des grandes villes, des longues promenades, de la cuisine thaïlandaise et des graffitis. Elle vit à Londres.

 

Traduction : Michel PAGEL 

Editeur : LE BELIAL, collection UNE HEURE/LUMIERE

Illustration de couverture : Aurélien POLICE

Sortie : Janvier 2024

160 Pages

Prix : 11.90  

 

 

 


4ème de couverture :

« Londres. Bientôt.


Jeune et belle, Harmony Meads est promise à un avenir radieux. Sa carrière d'agente immobilière pour yuppies file vers les sommets, et le couple qu'elle forme avec Jiannis fait sensation dans les soirées les plus courues de la City. Pourtant, Harmony a un problème. Là. Sur le menton. Juste un petit bouton. Pas méchant, trois fois rien, mais bien là. Or, ce bouton est une impossibilité. Ses nombreux abonnements à Fullife, son fournisseur de santé, assurent le parfait réglage de ses nanos, et sa kyrielle d'extensions - Derméclat, Réveil en Beauté, Fraîche et Guillerette, Fini le Dentiste, Puissant Maintien, Prenez le Contrôle - garantissent à Harmony l'éclat d'une jeunesse isolante, et une efficience maximum en toutes circonstances. Certes. Mais alors, ce bouton ? Ne pourrait-il pas s'avérer un symptôme ? Car être la meilleure version de soi-même a un prix. Un prix élevé, à vrai dire... Pour Harmony Meads, il se pourrait que l'heure de s'en acquitter ait sonné.»

 

Extrait : « .. Quand elle rencontra Jiannis, elle identifia instantanément les programmes qui couraient dans son organisme, les chiffra, et approuva ces choix. Trop d’hommes optaient pour un physique de boxeur. Lui avait une constitution de coureur de marathon, assortie des bras robustes d’un tennisman et d’un soupçon d’augmentation des organes génitaux qui faisait de lui un amant formidable sans franchir les bornes du ridicule comme tant d’hommes étaient tentés de le faire... »

Encore une pépite de la collection UNE HEURE/LUMIERE, qui en compte tant !

VIGILANCE de R.J. BENNET, SYMPOSIUM INC. d’Olivier CARUSO sans oublier la trilogie de Claire NORTH, LA MAISON DES JEUX, ROSSIGNOL d’Audrey PLEYNET.





Et un grand merci à Julien GUERRY de m’avoir envoyé un exemplaire de cette novella.

Ce 49ème volume plonge le lecteur dans un avenir proche, où pour être soigné efficacement, il suffit d’activer ses nanos corporelles par des abonnements mensuels susceptibles de vous protéger de nombre de maladies invalidantes mais aussi des gueules de bois, des effets nocifs des drogues, sans oublier les fameuses améliorations physiques :  le bien-être d’une sexualité débridée, d’une forme olympique, d’un charme ravageur !

Tout cela a un prix, quitte à vivre à crédit. Sweet Meads s’en soucie peu car elle réussit professionnellement. Jusqu’au jour où arrivent les cessations de paiements ; fini les crédits. Engrenage infernal des petites misères physiques, à commencer par ce fichu bouton !

Claire NORTH décrit alors avec une minutie de détail cette « descente aux enfers » de Sweet qui se débat, vainement, dans une quête improbable d’une rédemption sociale.

L’auteure, en courts chapitres, expose avec une froideur efficace, la surenchère de la mainmise d’un système de santé aux mains de multinationales avides et « inhumaines ». Peu d’empathie de leur part. Le système de santé obéit à la loi de l’argent (voyez le modèle anglo-saxon). Les plus pauvres sont des laissés pour compte, sans avenir, à la merci des maladies. Les plus riches, une caste de privilégiés, érigés en modèles médiatiques, capables des pires dépravations. Des pires excès.

Un reflet de nos sociétés actuelles, quoi !

Lisez cette fable où « une grenouille a voulu se faire aussi grosse que le bœuf ». Tout cela en vaut-il la chandelle ? L’illusion de l’image physique peut alors vous emmener vers l’enfer…

A lire, de la même auteure,  aux Editions HAUTEVILLE