lundi 18 mars 2024

SUR LE DESSUS DE MA P.A.L, « SEMIA » ET LES I.A.

 







SEMIA (2022)

 

Auteure : Audrey GLOAGUEN

Audrey Gloaguen. 47 ans. Journaliste, réalisatrice de documentaires. Et écrivaine. Vient de publier son premier roman noir, Semia. « Bretonne » du 9-3, a atterri dans le Poitou. Itinéraire d’une enfant de la télé, dont la vie a changé ces dix dernières années.

Editeur : GALLIMARD Série Noire

Février 2022

545 Pages

Prix : 21.00 €

 

 

 

4ème de couverture :

« À la veille de Noël, le suicide collectif dans un centre commercial d’individus apparemment étrangers les uns aux autres, voilà de quoi attirer les médias charognards. Justement, la jeune journaliste Manhattan Caplan cherche à tout prix un scoop pour sauver son boulot et conserver la garde de son fils. De la banlieue parisienne à Aokigahara, la forêt des pendus du mont Fuji, son enquête la mène sur la piste d’un réseau social et d’un logiciel révolutionnaire baptisé SEMIA (Semantic Analysis) qui dresse un portrait psychologique des utilisateurs et suscite la convoitise jusqu’au sommet de l’État... »

 

Extrait : « … Vous connaissez Elizabeth Kübler-Ross ?... C’est une psychiatre suisse. Elle a théorisé les cinq phases émotionnelles par lesquelles passe une personne qui apprend le deuil de quelqu’un. D’abord, il y a le déni : on ne veut pas croire à ce décès.  Ensuite, la colère : on en veut à celui qui s’est suicidé ou qui est mort dans d’autres circonstances. Puis vient le temps de ce que la psychiatre appelle le marchandage : on refait le match, on se demande si on aurait pu faire quelque chose pour éviter ca. Viennent enfin la dépression puis l’acceptation… »

 

« Il y a une tristesse si profonde qu’elle ne peut prendre la forme des larmes. » (Murakami)

Polar noir sur fond politique.

Je recommande ce premier roman pour son atmosphère étouffante, entre vie professionnelle et vie personnelle,  dans laquelle se débat la jeune journaliste d’investigation ! Bientôt je quitterai à regret Manhattan Caplan et son enquête.


Extrait : " Un suicide collectif dans un centre commercial, c'est du jamais-vu. Une pensée étrange vient de lui traverser l'esprit. En ce samedi 22 décembre, Nowak a l'impression de voir une guirlande de Noël composée de corps humains. Dans ce temple de la consommation où l'on célèbre la joie d'acheter pour mieux faire oublier la tristesse des comptes en banque, cette guirlande-là ne fait pas très bon effet."


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