SEMIA (2022)
Auteure : Audrey GLOAGUEN
Audrey Gloaguen. 47 ans. Journaliste, réalisatrice de documentaires. Et écrivaine. Vient de publier son premier roman noir, Semia. « Bretonne » du 9-3, a atterri dans le Poitou. Itinéraire d’une enfant de la télé, dont la vie a changé ces dix dernières années.
Editeur : GALLIMARD
Série Noire
Février 2022
545 Pages
Prix : 21.00 €
4ème de couverture :
«
À la veille de Noël, le
suicide collectif dans un centre commercial d’individus apparemment étrangers
les uns aux autres, voilà de quoi attirer les médias charognards. Justement, la
jeune journaliste Manhattan Caplan cherche à tout prix un scoop pour sauver son
boulot et conserver la garde de son fils. De la banlieue parisienne à
Aokigahara, la forêt des pendus du mont Fuji, son enquête la mène sur la piste
d’un réseau social et d’un logiciel révolutionnaire baptisé SEMIA (Semantic
Analysis) qui dresse un portrait psychologique des utilisateurs et suscite la
convoitise jusqu’au sommet de l’État... »
Extrait : « … Vous connaissez Elizabeth Kübler-Ross ?...
C’est une psychiatre suisse. Elle a théorisé les cinq phases émotionnelles par
lesquelles passe une personne qui apprend le deuil de quelqu’un. D’abord, il y
a le déni : on ne veut pas croire à ce décès. Ensuite, la colère : on en veut à celui
qui s’est suicidé ou qui est mort dans d’autres circonstances. Puis vient le
temps de ce que la psychiatre appelle le marchandage :
on refait le match, on se demande si on aurait pu faire quelque chose pour
éviter ca. Viennent enfin la dépression puis l’acceptation… »
« Il y a une tristesse si profonde
qu’elle ne peut prendre la forme des larmes. » (Murakami)
Polar noir sur fond politique.
Je recommande ce premier roman pour son atmosphère étouffante, entre vie professionnelle et vie personnelle, dans laquelle
se débat la jeune journaliste d’investigation ! Bientôt je quitterai à regret Manhattan Caplan et son enquête.
Extrait : " Un suicide collectif dans un centre commercial, c'est du jamais-vu. Une pensée étrange vient de lui traverser l'esprit. En ce samedi 22 décembre, Nowak a l'impression de voir une guirlande de Noël composée de corps humains. Dans ce temple de la consommation où l'on célèbre la joie d'acheter pour mieux faire oublier la tristesse des comptes en banque, cette guirlande-là ne fait pas très bon effet."
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