jeudi 2 janvier 2020

COUP DE COEUR 2019 POUR MES CHRONIQUES : LA VOIE VERNE



2019 marque à nouveau une année extrêmement riche dans le domaine des littératures de l’Imaginaire.
Certains auteurs confirment leur talent d’écrivain, même les « anciens » et de « nouvelles plumes » voient le jour, notamment français. En raison d’une politique de lecture des manuscrits chez plusieurs éditeurs sans doute.
Les anglo-saxons se taillent encore une part importante. Notamment dans le « Young adulte » ou la jeunesse grâce au succès de films ou de séries TV toujours aussi innovantes. Doit-on dire merci à NETFLIX ou AMAZON première ?
Je remarque aussi, et avec plaisir, les succès de salons spécialisés. Les « Utopiales » se targuent d’avoir atteint les 100 000 visiteurs, payants de surcroît ! Et je n’oublie pas Epinal et ses « Imaginales ».

Au Mans, la « 25ème Heure du Livre » et son prix de l’Imaginaire (pour sa deuxième année consécutive remis par un jury d’amateurs certes, mais passionné pour les œuvres d’auteurs français) attire toujours autant de public, curieux de découvrir les écrivains invités sur le stand de la librairie nantaise  "l’Atalante" (par ailleurs maison d'édition spécialisée).
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Lauréat 2019 du Prix de l'Imaginaire

Je n’oublie pas les amis du site « Le Bibliocosme », chroniqueurs infatigables reconnus pour la qualité de leurs analyses littéraires ! Et les libraires généralistes qui n’hésitent pas à ouvrir un espace particulier dédié aux ouvrages et collection de l’Imaginaire.  

Tout cela m’amène, puisque nous sommes en début 2020, à jeter un œil sur l’ensemble des ouvrages que j’ai eu plaisir à lire en 2019. Parmi tous les livres que j’ai pu aimer, je vous donne mon « coup de cœur » émotionnel à la fois comme lecteur mais aussi comme « objet livresque ». Et mon choix (tout à fait personnel bien évidemment) s’est porté sur « LA VOIE VERNE » de Jacques MARTEL, édité chez MNEMOS.

Par la qualité de sa langue, de l’univers de Jules VERNE et de ses romans mis au service d’une intrigue « futuriste » si familière. Un roman qui s’adresse à un lectorat extrêmement large : jeune ou adulte. Ce qui le rend inclassable dans les rayons spécialisés.

Je cite ici « BOUDICCA » du "Bibliocosme" :

« ….. Ressusciter l'œuvre de Jules Verne, victime de la combinaison fortuite et malheureuse de deux facteurs : la dématérialisation systématique de toutes les œuvres papiers, et l'apparition d'un virus informatique qui a rongé une partie des données du « Halo » (le successeur du web). le roman est construit à la manière d'un feuilleton, reprenant en cela la forme privilégiée par les auteurs populaires du XIXe. Cela peut d'ailleurs s'avérer très frustrant tant les révélations qu'on attend avec impatience ne cessent d'être repoussées chapitre après chapitre par le narrateur (qui ne manque d'ailleurs pas de s'amuser de cette mauvaise manie et de notre désarroi). Cette construction a en tout cas le mérite de maintenir le lecteur en haleine pendant la première moitié du roman, la seconde évoluant pour sa part selon un rythme différent. Difficile de parler de l’intrigue… ».

Bonne lecture à vous et encore « Bonne Année 2020 » avec un planning éditorial déjà si riche en projets alléchants chez tous les éditeurs, spécialisés ou non !


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