BIENVENUE
A STURKEYVILLE
Auteur :
Bob LEMAN - USA
Editeur :Editions SCYLLA
Merci aux éditions SCYLLA pour leur confiance et l'envoi de l'ouvrage....
Traduction de
Nathalie SERVAL
185 pages
Prix :
20 €
Illustration
de couverture Stéphane PERGER
Illustrations
intérieures de Arnaud S. MANIAK
Edité grâce à une campagne de
financement participatif, « BIENVENUE A STURKEYVILLE » se compose de
6 nouvelles dans l’univers d’une ville imaginaire, STURKEYVILLE.
Bob LEMAN, son auteur, est un mythe de
la littérature fantastique américaine. On lui connaît 15 nouvelles éditées
entre 1967 et la fin des années 1980. Onze seront traduites dans la revue « FICTION »
grâce à son rédacteur en chef Alain DOREMIEUX. Sinon aucun roman ! Une
édition en langue anglaise regroupe l’intégralité de ses nouvelles « FEESTERS
IN THE LAKE ». Une d’entre elle, « WINDOW », a été adaptée pour
une anthologie télévisuelle américaine du fantastique, « NIGHT VISIONS ».
A la lecture des textes, le lecteur se
retrouve dans un univers lovecraftien. Bien poisseux, dérangeant, glauque, « rampant ».
Le style littéraire flirte avec celui des conteurs du XIXème siècle comme POE, les
décadents français Maurice RENARD, Marcel SCHWOB, Jean RICHEPIN…
Toutefois, l’auteur emprunte des
concepts dramatiques et fantastique originaux
« Dans la saison du ver »
Harvey Lawson et sous l’emprise de son épouse, un ver monstrueux et télépathe.
«La quête de Clifford M. » est
une histoire vampirique hors norme !
« Les créatures du lac » où un
humain subit une transformation en être visqueux.
« Odila » où le narrateur et
son ami vont à la rencontre d’une communauté vivant hors du temps. Mais qui est
vraiment Odila ?
« Loob » est une histoire
autour de la thématique du voyage temporel. Le narrateur est persuadé que lui,
et la communauté qui l’environne, se trouve dans une boucle temporelle qui n’est
pas la sienne. Il aurait dû être riche et se retrouve errant et pauvre dans une
autre alternative !
« Viens là où mon amour repose et
rêve » est une histoire de maison maléfique qui fait perdre la tête à son
propriétaire.
Que voilà un ouvrage qui trouble les
sens du lecteur. Sa lecture devient addictive, éveille des images hypnotiques
digne d’un Jérôme BOSCH. Le beau se transforme en laid mais fascine. Le « bestiaire »
est visqueux, suintant-, grouillant.
A déconseiller la lecture par une nuit
sans lune, alors que le vent siffle sur le toit et que votre maison se met à craquer.
Dans l’escalier qui mène à votre chambre des sons inexpliqués de frottements,
de marches qui gémissent et que la lumière s’éteint brusquement.
Personnellement, j'aime ce genre de texte qui vous choque parfois et donne la chair de poule continuelle sur les bras. Qui vous oblige à vous retourner car, qui sait, l’innommable est peut-être derrière vous. A vous faire un sourire large et rempli de dents....
Extrait : « A Sturkeyville il y a une
dizaine d’années, vivait un certain Harvey Lawson, dont la femme était un ver.
Ce n’est pas une métaphore. Nous parlo
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire