lundi 29 novembre 2021

LE CHAT DU BIBLIOTHECAIRE, UNE SERIE « COSY CRIMES » SAVOUREUSE CHEZ J’AI LU

 


2 volumes d'une nouvelle série, "Le chat du bibliothécaire", viennent de sortir simultanément chez J’AI LU en ce mois de novembre. Où l’un des personnages principaux est ce fameux chat géant (un des plus grands semble-t-il !) de race Maine Coon….




Les Chroniques d’Arrakis vous en recommande la lecture savoureuse. Ce sont des romans qui sont classés « Cosy Crime » ou « Cosy Mysteries », un nom apparu assez récemment dans les dénominations et classifications des ouvrages de littérature « Polar » ! Rendus populaires par des ouvrages avec des couvertures assez kitsch,  tels que chez "J'AI LU"







Et ailleurs....











 

·    GENRE LITTÉRAIRE : FOCUS SUR LES COZY MYSTERIES

« Il y a tellement de sous-genres en matière de littérature policière qu’il faudrait une carte, une boussole et des fusées de détresse pour s’y repérer ! Moi qui adore lire des romans policiers, je remarque pourtant que je vagabonde le plus souvent dans une zone que j’adore : les cozy mysteries. A ma connaissance, il n’y a pas de traduction française. Du coup, ce n’est pas forcément facile d’en parler aux lecteurs qui ne connaissent pas encore. D’où mon idée du jour qui consiste à vous faire découvrir cette sous-catégorie littéraire, injustement méconnue en France.

 

·    LES COZY MYSTERIES : C’EST QUOI AU JUSTE ?

Comme le nom l’indique clairement, les cozy mysteries sont des mystères dont la lecture évoque quelque chose de cozy. On s’y sent bien, c’est une lecture de délassement. Par opposition aux autres romans policiers, ceux-là ne cherchent pas trop à aller vers un trop grand réalisme. Exit les bains de sang, les descriptions détaillées des scènes de crime ou de violences. Aucune trace non plus de sexe, de drogue ou de rock n’ roll. Des cadavres oui, mais sans saletés, merci bien !

D’une certaine façon, on peut parler de « polar soft » parce que ces histoires policières ne versent jamais dans les émotions fortes. On est vraiment aux antipodes des thrillers qui vout font faire des cauchemars la nuit. Une prof de fac m’a dit un jour qu’on pouvait faire lire des cozy mysteries à sa grand-mère… et apparemment, c’est à ça qu’on les reconnaît !

·    D’OÙ ÇA VIENT ? DEPUIS QUAND ÇA EXISTE ?

Difficile d’effectuer une datation au carbone 14 en matière de littérature. Même si le genre reste peu connu en France (son appellation en tout cas), il faut savoir que des romans de type cozy mysteries sont en fait édités depuis très longtemps. A bien des égards, les intrigues de Sherlock Holmes et les romans d’Agatha Christie peuvent être considérés comme des cozy mysteries. Le terme est utilisé par les anglo-saxons depuis les années 1960, mais certains livres qui tombent dans cette catégorie ont été écrits avant cette décennie.

·    COMMENT DÉBUSQUER UN COZY MYSTERIE ?

Avec le temps, la définition des cozy mysteries s’est faite plus précise. Ce sous-genre a pris son essor, et les particularités sont devenues plus flagrantes. En clair, il s’agit d’histoires policières qui ont pour point commun d’être menées par des amateurs (exit Sherlock Holmes et Hercule Poirot !). Dans la majeure partie des cas, il s’agit de femmes qui n’ont pas de lien particulier avec l’activité judiciaire. Par exemple, Miss Marple ou Agatha Raisin.

Ces détectives amateurs ont tendance à arriver premiers dans de malheureux concours de circonstances. Ils/elles se retrouvent mêlés à des meurtres et finissent par se lancer dans des enquêtes pour résoudre le mystère ou venir en aide à un ami. C’est un schéma récurrent.

Autre point commun : les cozy mysteries se déroulent le plus souvent à la campagne. Ou en tout cas au coeur d’une petite communauté de personnes. Un petit village à la campagne où tous les habitants se connaissent : c’est devenu le cadre type pour ces intrigues. Il peut toutefois y avoir des exceptions notables : Rhys Bowen place sa série Son Altesse royale mène l’enquête en plein coeur de Londres.

Enfin, les cozy mysteries se démarquent aussi des autres romans policiers par leur humour. Je n’irais pas jusqu’à dire que ces livres sont des comédies, mais l’humour est vraiment un élément caractéristique qu’on retrouve très souvent. Ce sont des livres chaleureux, dans lesquels il fait bon vivre… Enfin, si on laisse de côté les cadavres ! »

 

On vous recommande donc ces deux nouveautés :



Le chat du bibliothécaire

Tome 1 - Succès mortel

À Athena, dans le Mississippi, Charlie Harris coule des jours paisibles en compagnie de Diesel, son fidèle maine coon, véritable coqueluche de la ville. Pour le bibliothécaire, la présence du félin est une source de bonheur, tout comme celle des étudiants à qui il offre le gîte et le couvert dans sa charmante maison. Cependant, sous ses airs tranquilles, Athena recèle mille et un secrets sur le point d’être dévoilés lorsque Godfrey Priest est retrouvé inerte dans sa chambre d’hôtel. Le célèbre auteur de thrillers, enfant du pays, venait assister à un dîner de gala en son honneur. Pour sûr, le criminel est un habitant du coin... Si l’enquête est officiellement confiée au bureau du shérif, Charlie et son compagnon à quatre pattes se lancent incognito dans leurs propres recherches...

·         Traduction (Anglais) : Guillaume Le Pennec



Le chat du bibliothécaire

Tome 2 - Inventaire fatal

Vieil homme charmant à la tête de l’une des plus grosses fortunes d’Athena, James Delacorte demande à Charlie Harris d’effectuer l’inventaire des livres les plus rares de son onéreuse bibliothèque. Mais peu après le début de cette collaboration, Delacorte est retrouvé mort à son bureau. Voilà que Charlie se retrouve avec un cadavre sur les bras et un meurtre à élucider incognito, dans l’ombre du bureau du shérif ! Pour Charlie, c’est certain, l’assassin est l’un des membres de la famille Delacorte, tous plus excentriques les uns que les autres... Aidé de son fidèle Diesel, il part à la recherche de preuves quand un second crime se produit. Charlie et son maine coon n’ont plus le choix : ils doivent à tout prix élucider l’affaire avant qu’il n’y ait une troisième victime...

"Miranda"  Dean JAMES


Edités depuis 2010 aux Etats-Unis, ils sont dus à la plume de Miranda JAMES, « Sous le nom de plume Miranda James se cache en réalité un homme, Dean James. Lui-même ancien bibliothécaire, féru de littérature et d'écriture, il se consacre depuis plusieurs années à ses romans, qui ont fait sa renommée. Le chat du bibliothécaire est un véritable succès, dont chaque tome figure, dès sa sortie, sur la liste des best-sellers du New York Times. 

J’ai juste un regret pour l’édition française, le choix des couvertures bien éloigné de celles, américaines, plus « Cozy » ! Hélas, je n'ai pas retrouvé le nom de l'illustrateur, savoureux également...







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