DANS LA GUEULE DE L’OURS
– "BEARSKIN" (2018)
Prix Edgar Allan POE
du premier roman 2019
Grand Prix de littérature
policière 2020
Auteur :
James A. McLAUGHLIN
Traduction : Brice MATTHIEUSSENT
1ère
édition : Editions Rue de l’échiquier
– 2019
James McLaughlin signe avec Dans la gueule de l’ours un premier roman époustouflant. Au-delà d’une intrigue qui vous hantera longtemps, l’auteur se confronte à des questions essentielles : comment la nature et l’homme se transforment-ils mutuellement ? Quelle est la part d’animalité en chaque être humain ? Un retour à la vie sauvage est-il possible pour l’homme occidental ?
Edition en poche :
Editions J’ai Lu
Sortie :
Octobre 2021
Prix :
8.90 €
406 pages
« Attention,
livre coup de poing » - Libération
« Un récit
puissant, vert dans son décor, noir par sa tonalité » - Le Monde
Résumé 4ème
de couverture :
« Pour se
faire oublier d’un puissant cartel de drogue mexicain qu’il a trahi, Rice Moore
trouve refuge dans une réserve des Appalaches au fin fond de la Virginie, où il
est employé comme garde forestier. Mais la découverte de la carcasse d’un ours
abattu vient chambouler son quotidien : s’agit-il d’un acte isolé ou d’un
braconnage organisé ?
L’affaire prend une tout autre tournure quand
d’autres ours sont retrouvés morts. Rice décide de faire équipe avec Sara
Birkeland, une scientifique qui a occupé le poste de garde avant lui, pour
piéger les coupables. Un plan qui risque fort d’exposer son passé…
Un premier roman époustouflant, mêlant action,
suspense et défense de l’environnement. »
Malgré son passé
trouble, Rice Moore est recruté par une fondation pour vivre au sein d’une
réserve naturelle protégée. Il mène en même temps des études scientifiques sur
la faune et la flore locales ; plus particulièrement, les ours noirs
typiques de la région. Logé sur place, il a la charge de restaurer et rénover
les vieux chalets implantés sur le site.
Il peut parcourir les
massifs forestiers pour se familiariser avec le biotope environnant. Il a une
fonction à même de faire respecter l’interdiction de chasser, présence qui
irrite la population locale des chasseurs, prête à braver la loi !
Jusqu’au jour où un
étrange personnage, cueilleur de champignons, alerte Rice sur un cadavre d’ours.
Se rendant sur place, Rice découvre une carcasse dont on a prélevé les pattes
ainsi que la vésicule biliaire.
Sans avertir les
autorités locales, il mène son enquête, discrète, et découvre l’origine humaine
de cette chasse si particulière, à l’origine d’un trafic mafieux et juteux sur
ces trophées.
« L’ours noir du Québec risque d’être la cible des braconniers qui vendent
sa vésicule biliaire à prix d’or, puisque les autorités chinoises ont recommandé
d’utiliser sa bile comme remède contre la COVID-19. » Extrait d’un article
du Journal de Montréal
"trophées ?"
Où, cet extrait :
Sciences et Avenir : Depuis
quand le commerce de la bile d'ours existe-t-il ? Quelles sont censées être ses
vertus ?
« Michèle Jung : L'extraction de la bile d'ours est liée à la
médecine traditionnelle chinoise. Depuis la convention de Washington en 1980,
l'extraction est devenue illégale en Chine. Cependant, comme on a le droit de
posséder un ours chez soi et que les fermes spécialisées sont également
autorisées, on compte aujourd'hui plus de 10.000 ours touchés par cette
pratique. On la rencontre également au Vietnam, au Japon et en Corée du Sud… »
Rice, malgré lui, va entamer une « croisade
contre des braconniers prêts à tout pour débusquer les plantigrade et les
attirer vers des pièges mortels.
Il se transforme, s’immergeant, se fondant, se
faisant « adopter » par l’environnement sauvage, telles les
cérémonies chamaniques des Amérindiens, où il s’agit, sous des prises de
drogues, de découvrir son animal totem, partageant son instinct !
Une grande partie du roman de James A. McLaughlin
suit les pas de Rice ; il nous permet d’appréhender la flore, les animaux,
leur mode de vie de ce coin des Etats-Unis.
Il prend le temps de décrire la personnalité complexe de Rice,
distillant les informations sur son passé trouble, qu’il essaie d’oublier. L’émergence
de sa violence contre les braconniers, contre une partie des habitants du coin.
Et quand son passé semble resurgir, la nature de « bête » qui va
prendre l’ascendant !
Extrait : « … Ce que je crois, reprit
Bogert, c’est que t’és décidé de régler ce petit problème tout seul. Tu crois
peut-être pouvoir affronter ces bouseux de braconniers qui balancent des
gâteaux rassis et des beignets rances dans ta précieuse forêt primaire. Qui tuent des oursons… »
Lisez, faites lire, surtout si militez pour la
sauvegarde de la nature. Où, pour une poignée de frics, des types, des cartels
de bikers américains, n’hésitent pas à massacrer des ours aux States pour des
nantis chinois, pour la plupart, prêts à payer une fortune une médication
ancestrale dont on ignore les véritables effets. Surtout que dans leur pays,
les massacres et l’élevage intensif a décimé les populations d’ours noirs d’Asie.
A la fois roman écologique, thriller et constat d’une
vérité ignoré chez nous !
« BEARSKIN
(La peau de l’ours - titre original), est viscéral, brut et convaincant, rempli d’images,
d’odeur et de sons réellement observés. C’est un début puissant et une vitrine
absolue où je me sens obligé de souligner des passages excellents, mais l’écriture
de James A. McLaughlin m’a poussé à faire réellement cela… Il donne vie à la
beauté et aux dangers des Appalaches. Le résultat est un roman… qui vous
hantera après avoir tourné la dernière page. » - Extrait d’un texte
écrit par C.J. BOX, auteur et créateur du personnage de garde-chasse Joe
PICKETT. Romans édités au SEUIL Policier et CALMAN-LEVY
si c'est recommandé par C J Box c'est que ça doit être très bon, un tour du côté des grands espaces ... ?
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