mercredi 8 décembre 2021

OSEREZ-VOUS ENTRER DANS LA GUEULE DE L'OURS, UN THRILLER RECOMMANDÉ PAR LES CHRONIQUES D'ARRAKIS

 


DANS LA GUEULE DE L’OURS – "BEARSKIN" (2018)

Prix Edgar Allan POE du premier roman 2019

Grand Prix de littérature policière 2020

Auteur : James A. McLAUGHLIN



Traduction : Brice MATTHIEUSSENT

1ère édition : Editions Rue de l’échiquier – 2019

James McLaughlin signe avec Dans la gueule de l’ours un premier roman époustouflant. Au-delà d’une intrigue qui vous hantera longtemps, l’auteur se confronte à des questions essentielles : comment la nature et l’homme se transforment-ils mutuellement ? Quelle est la part d’animalité en chaque être humain ? Un retour à la vie sauvage est-il possible pour l’homme occidental ?

Edition en poche : Editions J’ai Lu

Sortie : Octobre 2021

Prix : 8.90 €

406 pages

 


 

« Attention, livre coup de poing » - Libération

« Un récit puissant, vert dans son décor, noir par sa tonalité » - Le Monde

Résumé 4ème de couverture :

« Pour se faire oublier d’un puissant cartel de drogue mexicain qu’il a trahi, Rice Moore trouve refuge dans une réserve des Appalaches au fin fond de la Virginie, où il est employé comme garde forestier. Mais la découverte de la carcasse d’un ours abattu vient chambouler son quotidien : s’agit-il d’un acte isolé ou d’un braconnage organisé ?
L’affaire prend une tout autre tournure quand d’autres ours sont retrouvés morts. Rice décide de faire équipe avec Sara Birkeland, une scientifique qui a occupé le poste de garde avant lui, pour piéger les coupables. Un plan qui risque fort d’exposer son passé…
Un premier roman époustouflant, mêlant action, suspense et défense de l’environnement. »


 

Malgré son passé trouble, Rice Moore est recruté par une fondation pour vivre au sein d’une réserve naturelle protégée. Il mène en même temps des études scientifiques sur la faune et la flore locales ; plus particulièrement, les ours noirs typiques de la région. Logé sur place, il a la charge de restaurer et rénover les vieux chalets implantés sur le site.

Il peut parcourir les massifs forestiers pour se familiariser avec le biotope environnant. Il a une fonction à même de faire respecter l’interdiction de chasser, présence qui irrite la population locale des chasseurs, prête à braver la loi !

Jusqu’au jour où un étrange personnage, cueilleur de champignons, alerte Rice sur un cadavre d’ours. Se rendant sur place, Rice découvre une carcasse dont on a prélevé les pattes ainsi que la vésicule biliaire.

Sans avertir les autorités locales, il mène son enquête, discrète, et découvre l’origine humaine de cette chasse si particulière, à l’origine d’un trafic mafieux et juteux sur ces trophées.

« L’ours noir du Québec risque d’être la cible des braconniers qui vendent sa vésicule biliaire à prix d’or, puisque les autorités chinoises ont recommandé d’utiliser sa bile comme remède contre la COVID-19. » Extrait d’un article du Journal de Montréal

"trophées ?"


Où, cet extrait :

Sciences et Avenir : Depuis quand le commerce de la bile d'ours existe-t-il ? Quelles sont censées être ses vertus ? 

 

« Michèle Jung : L'extraction de la bile d'ours est liée à la médecine traditionnelle chinoise. Depuis la convention de Washington en 1980, l'extraction est devenue illégale en Chine. Cependant, comme on a le droit de posséder un ours chez soi et que les fermes spécialisées sont également autorisées, on compte aujourd'hui plus de 10.000 ours touchés par cette pratique. On la rencontre également au Vietnam, au Japon et en Corée du Sud… »


Rice, malgré lui, va entamer une « croisade contre des braconniers prêts à tout pour débusquer les plantigrade et les attirer vers des pièges mortels.

Il se transforme, s’immergeant, se fondant, se faisant « adopter » par l’environnement sauvage, telles les cérémonies chamaniques des Amérindiens, où il s’agit, sous des prises de drogues, de découvrir son animal totem, partageant son instinct !

Une grande partie du roman de James A. McLaughlin suit les pas de Rice ; il nous permet d’appréhender la flore, les animaux, leur mode de vie de ce coin des Etats-Unis.  Il prend le temps de décrire la personnalité complexe de Rice, distillant les informations sur son passé trouble, qu’il essaie d’oublier. L’émergence de sa violence contre les braconniers, contre une partie des habitants du coin. Et quand son passé semble resurgir, la nature de « bête » qui va prendre l’ascendant !

Extrait : « … Ce que je crois, reprit Bogert, c’est que t’és décidé de régler ce petit problème tout seul. Tu crois peut-être pouvoir affronter ces bouseux de braconniers qui balancent des gâteaux rassis et des beignets rances dans ta précieuse forêt primaire. Qui tuent des oursons… »

Lisez, faites lire, surtout si militez pour la sauvegarde de la nature. Où, pour une poignée de frics, des types, des cartels de bikers américains, n’hésitent pas à massacrer des ours aux States pour des nantis chinois, pour la plupart, prêts à payer une fortune une médication ancestrale dont on ignore les véritables effets. Surtout que dans leur pays, les massacres et l’élevage intensif a décimé les populations d’ours noirs d’Asie.

A la fois roman écologique, thriller et constat d’une vérité ignoré chez nous !

« BEARSKIN (La peau de l’ours - titre original), est viscéral, brut et convaincant, rempli d’images, d’odeur et de sons réellement observés. C’est un début puissant et une vitrine absolue où je me sens obligé de souligner des passages excellents, mais l’écriture de James A. McLaughlin m’a poussé à faire réellement cela… Il donne vie à la beauté et aux dangers des Appalaches. Le résultat est un roman… qui vous hantera après avoir tourné la dernière page. » - Extrait d’un texte écrit par C.J. BOX, auteur et créateur du personnage de garde-chasse Joe PICKETT. Romans édités au SEUIL Policier et CALMAN-LEVY








 

 

 

 


1 commentaire:

  1. si c'est recommandé par C J Box c'est que ça doit être très bon, un tour du côté des grands espaces ... ?

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