SUR LA ROUTE
D’ALDEBARAN (Walking to Aldebaran - 2019)
Auteur : Adrian TCHAIKOVSKY
Né en 1972 à Woodhall
Spa, dans le Lincolnshire, Adrian Tchaikovsky, après des études de zoologie et
de psychologie, a longtemps travaillé comme juriste. Écrivain à plein temps
depuis 2018, trois de ses romans ont été publiés à ce jour en France, tous chez
Denoël, dont le premier d’entre eux, le très remarqué Dans la toile du temps, lauréat du prix Arthur C. Clarke. Il est
aujourd’hui considéré comme l’une des voix les plus prometteuses des
littératures de l’Imaginaire britannique.
Improbable rencontre entre La Grande Porte de Frederik Pohl et le Alien de Ridley Scott, Sur la route d’Aldébaran est sa première apparition dans la collection
« Une heure-lumière ».
Traduction : Henry-Luc PLANCHA
Editeur :
LE BELIAL – Collection UNE HEURE LUMIERE
Sortie :
Janvier 2021
Illustration
de couverture : Aurélien POLICE
Prix :
9.90 €
154 pages
Résumé 4ème
de couverture :
«
Aux confins du Système solaire, la sonde spatiale Kaveney découvre…
quelque chose — une structure fractale gigantesque dotée d’une propriété
étonnante : elle semble présenter la même face quel que soit l’angle sous
lequel on l’observe. Vite surnommé le Dieu-Grenouille en raison de son
apparence vaguement batracienne, l’artefact fascine autant qu’il intrigue,
d’autant que son origine non-humaine ne fait guère de doute. Face à l’enjeu
majeur que représente pareille trouvaille, un équipage international de
vingt-neuf membres est constitué. Avec pour mission, au terme d’un voyage de
plusieurs dizaines d’années dans les flancs du Don
Quichotte, de percer les mystères du Dieu-Grenouille. Or, ce qui
attend ces ambassadeurs de l’humanité défie tous les pronostics. Toutes les
merveilles. Toutes les horreurs…
« C’est
référencé, c’est horrible et c’est drôle. À lire sans hésitation. »
L’Épaule d’Orion
Salut Gary Rendell, c’est moi Toto (puisque c’est ainsi que tu m’interpelles)
et je viens de terminer ton histoire, ou plutôt d’une partie de ton histoire.
Entre l’initiative, la préparation et l’envoi de l’expédition destinée à découvrir
les secrets de l’artéfact Dieu-Grenouille et de ses multiples ouvertures ;
et de tes pérégrinations et rencontres en tout genre à l’intérieur des dites cavités
sans fin, là où tu t’es perdu ! Après avoir assisté à la disparition de tous tes collègues…
Commenté avec humour, tu m’as balancé quelques références à la
culture ciné SF classique et l’incontournable ALIEN. Mais la vérité était
ailleurs !
Commencé sur le ton « cool »,
je t’ai senti devenir schizo, brutal, irascible, violent, fou peut-être dans ce
labyrinthe de l’espace qui défie tes connaissances rationnelles de terrien. A l’image
du fameux monolithe de « 2 001, l’odyssée de l’espace ».
Et ton vaisseau spatial qui t’a amené jusque-là, le Don Quichotte, nom prédestiné. Le héros
de Cervantès ne confondait-il pas des moulins avec des géants, c’est un peu ton
histoire, non !
C’est vrai que tes rencontres, ton parcours ressembleraient à
des visions de l’enfer du peintre Bosch : « … Le prédateur ne s’arrête pas ; il ne peut sans doute pas
me voir. Mais moi, je le peux, ce qui modifie mon jugement car il est beaucoup
plus horrible que ce qu’avait envisagé mon pauvre esprit terrestre. La majeure
partie de son corps se compose d’un entrelacs d’intestins répandu comme du
lierre le long du couloir… avec ses sortes de becs, au moins sept, disposés en vis-à-vis
et dotés de bords dentelés… ». Extrait
Tu as beaucoup parlé de situations politiques pas simples aussi : « … Et les choses se sont gâtées, et le temps a passé, et quelques petites guerres ont éclaté sur Terre, conférant à plusieurs membres d’équipage le statut théorique d’ennemis mortel pendant des mois, voire des années ; le genre d’absurdité difficile à soutenir quand on traverse la ceinture d’astéroïdes, qu’on s’éloigne de Mars pour approcher Jupiter et qu’aucun gouvernement n’a pu faire engager un commissaire politique à bord... ». Extrait
Un peu de sérieux maintenant pour qualifier cette novella du lauréat du prix Arthur C. CLARK pour « Dans la toile du temps ». Je l’ai trouvée excellente. L’écriture, très visuelle, en fait une des bonnes surprises d’une collection qui en compte pourtant beaucoup. C’est un « film » auquel le lecteur est invité à lire. D’une efficacité certaine avec une angoisse, diffuse, qui grandit au fur et à mesure de l’intrigue.
Alors, ami lecteur, fait comme moi, achète ce petit bijou d’humour et d’horreur de l’espace. Gary va devenir ton guide vers l’indicible ! Foi du BELIAL (l'excellente maison d'édition des littératures du l'Imaginaire) et de sa collection UNE HEURE LUMIERE !
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