jeudi 3 novembre 2022

APPRENDRE, SI PAR BONHEUR

 


APPRENDRE, SI PAR BONHEUR (2020) – To be thaught, if fortunate (2019)


Auteure : Becky CHAMBERS


- Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Californie , 1985
Après avoir étudié les arts du spectacle, elle a travaillé en tant qu'administratrice de compagnies de théâtre. Elle a été également rédactrice technique.

Auteure de nouvelles et essais, elle se consacre à l'écriture à temps plein depuis 2010.
Son roman "L'espace d'un an" (The long way to a small angry planet", 2014) a été nominé pour plusieurs prix et a obtenu le Prix Julia-Verlanger en 2017.
En 2016, elle publie "Libration" (A Closed and Common Orbit), qui a été nominé pour le prix Hugo 2017 et qui a obtenu le Prix Julia-Verlanger en 2017.
Après avoir vécu en Écosse et en Islande, Becky Chambers est aujourd'hui retournée à ses racines, en Californie.

Editeur : L’ATALANTE

Traducteur : Marie SURGERS

Sortie : Août 2020

135 pages

 

 

Résumé 4ème de couverture :

« Nous n’avons rien trouvé que vous pourrez vendre. Nous n’avons rien trouvé d’utile. Nous n’avons trouvé aucune planète qu’on puisse coloniser facilement ou sans dilemme moral, si c’est un but important. Nous n’avons rien satisfait que la curiosité, rien gagné que du savoir. »
Un groupe de quatre astronautes partis explorer des planètes susceptibles d’abriter la vie : hommes et femmes, trans, asexuels, fragiles, déterminés, ouverts et humains, ils représentent la Terre dans sa complexité.
Le nouveau roman du sommet actuel de la SF positive.
Becky Chambers, après les trois volumes du cycle des « Voyageurs » (prix Hugo de la meilleure série en 2019), nous livre une méditation tendre et joyeuse sur l’appel de l’espace, le but ultime de la science et, au bout du compte, sur l’étincelle de vie qui nous anime tous.

« Écrire de la SF positive, c'est regarder les injustices dans les yeux et continuer de croire qu'on va les vaincre. » Élisa Thévenet, Le Monde.»

Ils sont 4, partis pour trouver une planète susceptible d’accueillir quelques colons terriens. Car notre Terre est sans doute sur le point de devenir invivable.

Ces explorateurs, envoyés par une organisation privée, appartiennent au deuxième équipage envoyé à travers notre galaxie, en stase…. Ils sont 4, avec leurs atouts scientifiques de haut niveau, réveillés pour entamer l’exploration de 3 mondes, des exoplanètes,  qui posséderaient des caractéristiques pour permettre une vie de terriens. A eux d’en évaluer les avantages et les inconvénients autour des conditions atmosphériques et climatiques, d’existence d’espèces animales dangereuses ou pas….

Mais là ne réside pas l’intérêt du récit raconté, souvent avec humour, à la première personne par Ariadne O’Neil, responsable de l’équipage. Ce sont bien les relations qui unissent, soudent, voire isolent ces 4 personnages. Outre Ariadne, Elena et Jack (le trio fusionnel) il y a là Chidonki (le solitaire).

Toutefois, la perte du contact avec leur base terrestre, va troubler ces explorations. Et les isoler dans cette immensité galactique… Les amener à prendre des décisions sur leur avenir exploratoire !

La narration, je l’ai soulignée, est savoureuse, parfois humoristique pour désamorcer des situations à problème. Avec la description d’une cohabitation forcée vécue entre analyses scientifiques et relations consenties et tolérées.

Le court roman est partagé en 4 chapitres, consacré à 4 exoplanètes que l’équipage va visiter….

A méditer, au regard des futurs voyages qui s’annoncent vers Mars ou pour des installations lunaires.

Extrait : « … Mon équipage et moi sommes secondaires. Tertiaires, même.

Malgré tout, il est capital pour nous que quelqu’un reçoive ceci.

Ne vous pressez pas. Ce fichier aura mis quatorze ans à atteindre la Terre et, si nous avons la chance que quelqu’un le lise immédiatement et réponde sans tarder, il repartira pour quatorze autres années. Donc, bien que nous ne puissions pas attendre éternellement, l’urgence, ici, est relative, comme souvent dans les voyages intersidéraux… 

Cela fait cinquante ans que nous avons quitté la Terre… J’ignore à quel point une planète peut changer en l’espace d’une vie. »  


A lire toujours aux éditions de l'Atalante


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