OBLIVION SONG TOME 1 – (2018)Editeur US
Auteur : Robert KIRKMAN
Robert
Kirkman est un jeune mais prolifique auteur (né le 30 novembre 1978 dans le
Kentucky). Il se fait connaître avec la série Battle Pope qu’il publie lui-même
au sein de la structure éditoriale qu’il a créé, Funk-O-Tron. Il est repéré par
Image Comics qui publie BRIT et Invincible. Les films de George Romero lui
inspirent différents scénarii de comics basés sur des histoires de zombies,
dont The Walking Dead. Il puise dans ses souvenirs de jeunesse pour le scénario
de sa série Invincible. Les aventures de ces superhéros adolescents sont un
immense succès et deviennent l’un des fleurons de l’éditeur Image Comics.
Texte © Delcourt
Dessinateur : Lorenzo DE FELICI
Lorenzo De Felici est né en 1983 à Frascati, en Italie. Il suit un cursus « scénario pour cinéma et télévision » à Rome puis s’oriente vers la BD et poursuit son apprentissage à la Scuola Romana dei Fumetti, d’où il sort diplômé en 2006. Il débute alors en tant que coloriste chez Sergio Bonelli et réalise les couvertures de Lukas, dessinées par Michele Benevento, et de Caravan, d’Emiliano Mammucari, avec qui il re-travaillera plus tard sur la série Orfani. Chez Marvel Comics il met en couleur trois couvertures d’Amazing Spider-Man. En 2011, il se lance enfin en tant que dessinateur avec Drakka aux éditions Ankama, suivi de Alix et Arsénou à Rome chez Clair de Lune, tous deux scénarisés par Brémaud. En 2015, c’est avec Davy Mourier, Lewis Trondheim et Olivier Vatine qu’il s’engage sur le projet de SF : Infinity 8. Aujourd’hui, il est dessinateur et coloriste pour la France et l’Italie et travaille aussi bien en BD qu’en presse jeunesse.
Mise en couleur : Annalisa LEONI
Traduction : Lucile CALAME
Editeur : DELCOURT (2018)
160 pages
Toutes les reproductions des images BD de ce texte sont la propriété de leurs auteurs et de leurs maisons d'édition ! |
Résumé 4ème de couverture :
« Il y a dix ans, 300 000 habitants de Philadelphie ont
disparu et ont été happés dans une autre dimension, surnommée Oblivion.
Le
gouvernement a tout fait pour tenter de les retrouver et de les ramener, mais
après quelques années, le programme de recherches a été abandonné. Seul Nathan
Cole, un scientifique qui a mis au point une technologie de transfert vers
cette dimension, continue à se rendre inlassablement sur place au péril de sa
vie, afin d'extraire les survivants de cet enfer.
Mais
est-ce que tous les disparus ont vraiment envie de rentrer...
Pourquoi
souhaiteraient-ils rester là-bas, en dépit des dangers qui les guettent à
chaque instant ? »
Ceci est une première dans les Chroniques d'Arrakis, puisque je vais parler de bande dessinée.
Je suis, depuis longtemps, un amateur de comics américain ; je précise, de l’âge d’or du comics : d’abord D.C. puis Marvel !
Toutefois, au détour des années 1990,
j’ai laissé tomber ; par lassitude, mais surtout une surenchère de ces
deux éditeurs, réveillé temporairement par « Spawn » de Mc Farlane et
les créations du label « Image ».
Puis un jour, plus d’envie si ce n’est de
lire, relire et redécouvrir en V.O. les grands anciens : Kirby,
Dikto, Buscema ou Adams, Neal Adams!
Récemment, par le truchement d’un prêt
auprès de la Médiathèque du Mans, j’ai eu en main le premier tome d’une
production « Image »/« Skybound », « OBLIVION
SONG » chez DELCOURT. Signature scénaristique de Robert KIRKMAN, le fameux
créateur de la saga « Walking Dead »
Je l’avoue je ne suis pas attiré par le
graphisme de DE FELICI, et la mise en
couleur de LEONI. Plus accro de la version collector en Noir et Blanc.
Anecdote : quand j’ai découvert la couverture de ce tome 1, j’ai cru voir le personnage de Fatalis (rire). Toutefois, je me suis plongé dans les textes de KIRKMAN et de l’intrigue qui est d’un thème assez classique pour un amateur de lecture de l’Imaginaire : un accident transporte un morceau de territoire et ses habitants de Philadelphie dans une autre dimension, Oblivion. Une dimension où grouillent des créatures monstrueuses.
Chaque épisode est l’occasion de montrer
ces déplacements temporels mais aussi d’appréhender le monde d’Oblivion. D’en
découvrir la survivance des groupes d’humains, leur combat quotidien. C’est un
aspect de l’œuvre qui m’a particulièrement intéressé, ainsi que la psychologie et les
relations entre les différents personnages, leur interaction avec leur
environnement… D'un côté comme de l'autre. Leurs difficultés à vivre une "vie normale" dans leur relationnel scientifique ou intime.
Au-delà du script classique dis-je, mais
qui peu à peu se complexifie avec différents indices d’une présence autrement
dangereuse, des entités appelées « Les Sans-Visage », très évolués
technologiquement parlant. Que veulent-ils ? C’est d’ailleurs la voie que
semble prendre KIRKMAN à la fin du présent tome 1.
Aujourd’hui, aux USA , la série compte 35 numéros. Et sans doute une adaptation cinématographique dans l'avenir !
Le dernier numéro paru, à ma connaissance |
En France, DELCOURT, nous a proposé 5 albums comportant environ 6 épisodes chacun. Plus des reprises de couvertures, et des variants d’autres dessinateurs…
variant cover de David FINCH |
Revenons au dessins de DE FELICI ; je l’ai dit ce n’est pas ce qui m’a attiré de prime abord. C’est plutôt les compositions des pages. Passant des classiques cases à une pleine page. Avec une économie de détails parfois.
Page 1 du tome 1 |
Je vais lire les autres albums même si j’ai pu découvrir déjà certains des derniers numéros en V.O. D’ailleurs, il est à souligner que ce tome 1 est sorti d’abord en France, chez DELCOURT, en 2018, alors que la série n’était pas encore disponible aux U.S.A. Où elle continue à sortir en fascicules mais avec des reprises en albums au fur et à mesure. Aura-t-elle autant de numéros de WALKING DEAD ? Si le cœur vous en dit jetez un œil aussi sur les autres titres développés par KIRKMAN chez DELCOURT.
Et suivez les autres travaux graphiques de DE FELICI !
Illustration de couverture |
Le tome 3 |
Ces albums sont disponibles au Mans chez la librairie BULLE.
Samuel CHAUVEAU, qui officie à la destinée BULLE, la plus grande librairie spécialisée en BD de France |
la dernière image offre à aller découvrir l'ouvrage que tu proposes et bien d'autres...
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